Comment lutter contre la pollution lumineuse ?
D’une manière générale, la pollution lumineuse a des impacts négatifs sur la biodiversité et le métabolisme du corps humain. Comment cela est-il possible ? Y a-t-il un moyen de lutter contre cette forme de pollution à la fois discrète et évidente ?
Comprendre la pollution lumineuse
La pollution lumineuse se définit comme l’excès de lumière émis par des sources artificielles comme les lampadaires ou les projecteurs. Tout a commencé avec la découverte du feu il y a plusieurs milliards d’années. La lumière artificielle a permis de prolonger l’activité de l’homme et a protégé des sites. Aujourd’hui, la lumière électrique domine et principalement les zones urbaines. La lumière est certes utile, mais en abondance, elle nuit beaucoup. En France, l’éclairage public représente près de 41 % des consommations d’électricité des collectivités. Derrière, il y a un énorme gaspillage et il faut donc lutter contre la pollution lumineuse.
Les conséquences de la pollution lumineuse
L’excès de lumière cause soit un éblouissement soit une intrusion lumineuse. Dans les deux cas, la première conséquence de la pollution lumineuse, c’est qu’elle empêche de voir la Voie lactée. Selon les études, 30 % de l’humanité est dans cette situation dont 60 % sont européens. Mais les grands enseignes et la plupart des collectivités ne semblent pas conscients du danger.
Pourtant, la pollution lumineuse bouleverse la biodiversité. Elle affecte par exemple les cycles migratoires des oiseaux en les désorientant. Certaines tortues de mer confondent aussi la lumière des villes avec la lune et nagent vers la mauvaise direction. Chez l’homme, elle provoque des changements dans le métabolisme en réduisant la production de mélatonine. C’est une hormone fondamentale qui rythme le cycle biologique. Enfin, une consommation importante en électricité gaspille de l’énergie fossilisée.
Pollution lumineuse, adopter les bonnes pratiques
Chaque personne peut contribuer à lutter contre la pollution lumineuse. Contrairement à d’autres types de pollution, celle-ci peut être réduite facilement avec de bonnes pratiques. Depuis quelques années, des réformes voient le jour dans des communes un peu partout dans l’hexagone. Elles consistent à changer les lampadaires de nuit en des lampes moins voraces et plus respectueuses de l’environnement.
En outre, on peut également adopter un éclairage temporaire dans les parcs, les jardins et les places publiques. Entre minuit et 6 h du matin, semble le moment idéal pour tout éteindre. Il faut aussi, jouer sur l’orientation, le flux lumineux, et même la composition spectrale. Les particuliers doivent aussi se remettre en question quant à l’utilisation de certains éclairages. La domotique est une alternative pour éviter de gaspiller de l’électricité.